Barbara Breitenfellner

Résidence

Barbara Breitenfellner

Résidente été 2018

Barbara Breitenfellner est née en 1969 Kufstein, Autriche, elle vit et travaille à Berlin. Elle est diplômée du Master of Fine Art, Glasgow School of Art (1998).

Ses collages, sérigraphies et installations se concentrent sur la production d’images inspirés de ses notes nocturnes recensant ses rêves mais, plutôt que d’utiliser une perspective psychanalytique, elle s’intéresse à la (re)construction de l’onirique entre figuration et abstraction, réduction formelle et suggestions érotiques, critique institutionnelle et ironie conceptuelle.

 

« Depuis dix-sept ans, je consigne dans un journal mes rêves en rapport à l’art, que je matérialise ensuite dans mes installations. Ces brèves descriptions me servent à la fois de titre et d’instruction pour la fabrication de mes œuvres. J’utilise ces protocoles pour créer des représentations — souvent absurdes ou ironiques —, de la pratique de l’art, des rituels de l’exposition, ainsi que du quotidien de l’artiste. 
Mon projet pour la résidence internationale au CPIF se concentre sur la visualisation de phénomènes culturels inconscients dans l’imagerie du rêve. Pour ce faire j’ai l’intention d’explorer les domaines de la cognition et des neurosciences et j’espère enrichir mon travail de nouvelles techniques grâce à ces recherches. La science me permettra de  développer de nouveaux types de production d’images – plus spécifiquement en lien avec les technologies numériques. En ayant recours à l’exploitation de sources diverses et à la manipulation digitale pour explorer l’esthétique des données numériques corrompues, mon projet interrogera la nature même du rêve tout en s’ouvrant à de nouvelles méthodes et techniques de recherche ».

 

Résidence réalisée avec l'aide du programme de Résidence à la Cité internationale des arts, Paris / 2017, de l’Institut Français et du Ministère de la culture et de la communication. 

 

Image ci-dessus :
Barbara Breitenfellner, Rêve d' une installation d'un chien et plusieurs plans inclinés. Je regardais à travers une vitre dans une pièce. Papier peint + moquette brun-rose. Un cube lumineux très étrange, que je voyais comme une photographie. Ensuite, nous avons quitté la maison vide.
Installation, RAY Fotografieprojekte Frankfurt/RheinMain, 2015
(photo: Anja Jahn) 

 

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